IRM lombaire, IRM du dos
L’IRM lombaire au sein du pôle ostéo-articulaire
Qu’est-ce qu’une IRM lombaire ?
Une IRM lombaire est une technique très performante qui consiste, en quelques minutes à visualiser, explorer, et étudier de façon très précise la partie lombaire de la colonne vertébrale.
Pourquoi pratiquer une IRM dorsale ?
L’IRM dorsale est réalisée pour détecter ou écarter une pathologie grave, déterminer la cause précise des douleurs, orienter les choix thérapeutiques, et affiner le pronostic. Elle permet également d’apaiser les inquiétudes du patient ou du médecin en offrant une vision claire et détaillée des structures dorsales. Cet examen est particulièrement utile pour évaluer des symptômes persistants ou inexpliqués et pour guider une prise en charge adaptée et efficace.
Qu’est-ce qu’une lombalgie ?
La lombalgie, appelée communément « mal de dos », « lumbago » ou « tour de rein », est une douleur, souvent intense, au niveau des vertèbres lombaires, situées en bas du dos. En cas de lombalgie, on peut aussi ressentir un sentiment de blocage ou des difficultés à faire certains mouvements. L’IRM est un examen couramment prescrit dans les cas de lombalgies. La lombalgie est l’une des raisons les plus courantes des visites ambulatoires dans les hôpitaux, les cliniques ou autres établissements de santé.
Quelles sont les causes de la lombalgie ?
La lombalgie peut avoir diverses origines, les plus courantes étant : une lésion musculaire, tendineuse ou ligamentaire ; la dégénérescence des disques intervertébraux, souvent liée au vieillissement ; une hernie discale ; des troubles gynécologiques ; un glissement de vertèbre (spondylolisthésis) ; des pathologies comme l’arthrite, l’arthrose ou l’ostéoporose ; ou encore un anévrisme de l’aorte abdominale.
J’ai des douleurs lombaires, dois-je faire une IRM dorsale ?
Les douleurs lombaires sont un symptôme extrêmement fréquent. Elles touchent pratiquement tout le monde, au moins une fois au cours de son existence. La douleur peut être constante et diffuse ou, parfois, être intermittente et aiguë. Bien que fréquentes, les douleurs lombaires peuvent ne plus se faire ressentir, au bout de quelques semaines.
En règle générale, un médecin ne réalisera pas d’IRM lombaire au cours des 6 premières semaines où une personne ressent des douleurs, à moins que celle-ci ne présente :
- Un mal de dos soudain qui survient en même temps que de la fièvre
- Une blessure ou un traumatisme
- Un mal de dos soudain accompagné d’une sensibilité de la colonne vertébrale, peut-être lié à un cancer, à l’ostéoporose ou à l’utilisation de stéroïdes
- D’une incontinence intestinale ou vésicale
- Une affection sous-jacente grave, telle qu’un cancer
Que peut diagnostiquer l’IRM du rachis lombaire ?
L’IRM lombaire est un outil de diagnostic puissant qui consiste à :
- Vérifier l’alignement de la colonne vertébrale
- Détecter des anomalies des vertèbres ou de la moelle épinière
- Vérifier la présence d’une hernie discale lombaire, qui peut entraîner des douleurs dans les jambes
- Évaluer toute inflammation de la moelle épinière ou des nerfs
- Vérifier la présence de tumeurs sur ou autour de la moelle épinière
- Surveiller les dommages causés à la colonne vertébrale après une blessure
- Surveiller la colonne vertébrale après une opération
- Explorer les différentes causes du mal de dos.
Combien de temps dure un IRM lombaire ?
Un IRM lombaire dure généralement entre 15 et 30 minutes à l’IMPC, en fonction du type d’examen et des besoins spécifiques du patient. Cette durée peut légèrement varier, notamment si l’examen nécessite l’injection d’un produit de contraste pour mieux visualiser certaines structures.
Pendant l’examen, le patient est allongé sur une table d’IRM, et la machine prend une série d’images en coupe transversale de la région lombaire. Il est essentiel de rester immobile pendant la procédure afin d’obtenir des images précises et de bonne qualité. Si le produit de contraste est utilisé, le temps de l’examen peut être prolongé de quelques minutes supplémentaires.
L’IRM lombaire est un examen non invasif et généralement indolore, et bien que la durée soit assez courte, le respect des instructions données par le technicien pour rester immobile garantit la qualité des résultats.
IRM lombaire RDV
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IRM Pôle Santé Bergère 75009
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Quelles sont les principales raisons pour effectuer une IRM lombaire ?
Les principales raisons pour lesquelles un médecin recommandera une IRM sont d’examiner notamment :
- Une douleur dans le bas du dos : elle peut résulter d’un claquage musculaire, d’une lésion articulaire ou d’autres raisons.
- Une sciatique : elle provoque une douleur aiguë et résulte de l’irritation d’une racine nerveuse, éventuellement due à une inflammation ou à des modifications structurelles.
- Une claudication : elle peut entraîner des problèmes de mobilité et une douleur sourde ou des courbatures dans les membres inférieurs. La claudication peut être vasculaire, affectant les vaisseaux sanguins, ou neurogène, impliquant les nerfs.
Un médecin peut également prescrire une IRM lombaire à une personne sur le point de subir une opération du dos. Dans ce cas, l’équipe chirurgicale utilise les résultats de l’IRM lombaire pour aider à planifier l’opération.
Pourquoi pratiquer une IRM du rachis lombaire ?
L’IRM du rachis lombaire permet de visualiser les tissus mous autour de la colonne vertébrale. On peut ainsi étudier la moelle osseuse, la moelle épinière, les vertèbres, les muscles paravertébraux, les tendons et les ligaments et même le liquide céphalo-rachidien. Ainsi, l’IRM du rachis lombaire est souvent utilisée pour rechercher ou étudier :
- des hernies discales
- des maladies inflammatoires comme l’arthrose ou des inflammations du rachis lombaire
- des compressions médullaires
- des atteintes musculaires
- des atteintes cancéreuses
Durée de l’examen
La durée de l’examen varie de 20 à 40 minutes, en fonction de la pathologie à explorer. Parfois, une injection de produit de contraste (Gadolinium) pourra être réalisée, par voie intra-veineuse. C’est le radiologue qui le décidera, une fois l’examen commencé.
Ce qu’il faut retenir
L’IRM lombaire joue un rôle central dans le diagnostic des douleurs lombaires, qui sont souvent dues à des compressions des nerfs ou des articulations intervertébrales. Ces douleurs, pouvant être aiguës ou chroniques, sont fréquemment associées à des problèmes tels que la dégénérescence des disques intervertébraux ou la sténose du canal rachidien. Une compression des racines nerveuses peut provoquer des douleurs radiculaires, irradiant vers les membres inférieurs, notamment le long du nerf sciatique. Les patients rapportent souvent des douleurs dorsales intenses, des difficultés à rester assis, une flexion limitée, et dans les cas graves, des symptômes neurologiques comme la paralysie de la queue-de-cheval.
Pour traiter ces douleurs, des anti-inflammatoires et antalgiques sont fréquemment prescrits afin de réduire l’inflammation et la douleur. Une prise en charge plus complète inclut souvent des séances de rééducation visant à renforcer les muscles vertébraux et à améliorer la posture. Des exercices spécifiques permettent de diminuer la pression exercée sur les nerfs et d’améliorer le fonctionnement des articulations. Si les douleurs persistent ou si des complications neurologiques apparaissent, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour soulager les nerfs compressés et stabiliser la colonne vertébrale.
Chaque cas doit être évalué individuellement, car de nombreux facteurs, comme la posture, l’âge et les antécédents médicaux, influencent les douleurs lombaires. Une prise en charge pluridisciplinaire permet d’élaborer des traitements personnalisés, combinant approches médicales et physiques, afin d’améliorer la qualité de vie des patients et de soulager les douleurs qui limitent leurs activités quotidiennes. Grâce à son expertise, l’IMPC met en place des parcours adaptés pour le diagnostic et le traitement efficace des douleurs lombaires.
Dernière mise à jour: le 20 octobre 2024
Contrôlé par Dr Jonathan Silvera